Faire connaissance avec l’horticulture et la floriculture

L’horticulture est une pratique désignant toute activité visant à cultiver des plantes, fruits, légumes, fleurs ou autres végétaux à l’intérieur d’un jardin. La culture plus spécifique des fleurs est désignée sous le terme de « floriculture ». Précisons par ailleurs que ces activités peuvent aussi bien être pratiquées par les particuliers que par des structures plus conséquentes, à l’image des entreprises et autres grands groupes. Afin de bien saisir les tenants et aboutissants de l’horticulture, et plus particulièrement de la floriculture, il serait intéressant de s’arrêter un temps sur la genèse de ces arts.

L’horticulture dans sa globalité, dont la floriculture

Le terme « horticulture » est dérivé du latin « hotus », signifiant jardin. De ce fait, on comprend aisément que l’horticulture correspond à l’art du jardinage. Ainsi, le champ d’application de l’horticulture inclut tout ce qui se rattache à ce domaine, tel que :

  • L’arboriculture, qui s’intéresse aux arbres et à leur culture ;
  • La floriculture, qui s’intéresse aux fleurs ;
  • La tonte de gazons qu’on trouve dans les jardins ;
  • L’oléiculture, pour la culture des légumes ;
  • La pomologie, branche de l’horticulture associée à la production de fruits.

Mieux connaître l’horticulture et la floriculture

De nombreux autres domaines d’application dérivent de l’horticulture : nous pouvons citer la culture du raisin, ou de manière plus large, l’ensemble du commerce du vin. Les premières traces historiques d’une étude de l’horticulture visant à en saisir l’essence-même remontent à l’époque du royaume perse. Néanmoins, sa pratique est bien plus ancienne et est en réalité apparue dès les débuts de la sédentarisation de l’espèce humaine. A cette époque, on a rapidement eu le besoin de produire soi-même ses propres denrées alimentaires dans un espace dédié, plutôt que de parcourir les forêts pour faire des récoltes en masse. L’horticulture, et plus spécifiquement la floriculture, sont une source importante de revenus à travers le monde, faisant tourner une économie de tout temps florissante. D’autant plus que le commerce des végétaux de jardin est un moteur important d’emplois à travers le monde, et tout particulièrement dans les pays à ressources limitées où, parfois, l’essentiel de la population est impliqué de près ou de loin dans l’économie de l’horticulture.

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Par cet important aspect économique, nous commençons à percevoir le fait que cette discipline, initialement née dans de petits terrains dédiés semblables à des jardins, s’est professionnalisée avec le temps pour prendre davantage d’ampleur. De nos jours, cette évolution semble atteindre son paroxysme et représente une part très importante de l’agriculture, et de ce fait, dans l’économie mondiale. Cependant, certaines innovations agraires contemporaines ont été néfastes au domaine de l’horticulture, à l’image de l’usage intensif de pesticides dont les conséquences se font ressentir au niveau individuel, et perturbent le fonctionnement du corps humain. Cela a également été observé à une échelle plus grande en participant à l’extinction de certaines espèces animales comme les abeilles, dont la disparition aurait de lourdes retombées écologiques.

L’art de l’horticulture et de la floriculture

Il existe également une pratique plus modeste de cet art que nous pourrions qualifier d’horticulture amateure. Cependant, tout horticulteur a besoin d’un terrain pour cultiver ses végétaux. C’est dans ce contexte que certaines municipalités ont décidé de mettre à la disposition de leurs citoyens des terrains publics dans lesquels ils pourraient laisser libre cours à leur passion. Un tel engouement peut aisément s’expliquer par un besoin d’évasion, mais aussi par l’émergence contemporaine de nourriture saine considérablement mise en avant par les médias. Ces derniers relaient massivement des idées associées à un mode de vie sain, cela passe notamment par notre alimentation. En effet, manger équilibré n’est plus suffisant, il faut manger une nourriture de qualité, dépourvue de pesticides et non-soumise aux standards de l’industrie alimentaire. Quoi de mieux alors que de produire soi-même ses fruits et légumes, voire produire ses propres fleurs. En effet, les amateurs de roses ne sauront que trop bien les économies considérables que l’on peut faire en cultivant ses fleurs soi-même plutôt que de les acheter en boutique, où le prix peut avoisiner les 5 euros pour une rose. A ces tarifs, le bouquet devient rapidement onéreux et on comprend mieux l’intérêt de la floriculture : on fait soi-même ce qu’on veut et il n’y a pas besoin de dépenser pour cela !

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